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Aborder la crise climatique de manière objective implique de se focaliser sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), moteurs du réchauffement mondial. L’élimination de ces émissions sont un défi complexe. Découvrez dans ce blog, comment la Loi CSRD, Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), vous aide à comprendre et répondre aux exigences réglementaires qui devient crucial pour les entreprises ainsi que comment calculer votre empreinte carbone ? Une approche méthodique, de la compréhension des obligations à la mise en place de systèmes de gestion durables, favorise une meilleure préparation. La CSRD, l’équivalent de la RGPD dans le domaine de la Sustainability, plus ambitieuse que les précédentes, entre progressivement en application à partir du 1er janvier 2024. Axée sur la proactivité et la transparence, elle guidera les entreprises dans la gestion de leur empreinte carbone.

 

Pour adresser le sujet de la crise climatique de la manière la plus simple et mesurable possible, on peut se référer aux émissions du gaz à effet à de serre. Ce dernier, émis par plusieurs dizaines de milliards de tonnes par an dans le monde, est la cause du réchauffement climatique. La solution, aussi simple à comprendre que complexe à mettre en œuvre, consiste à éliminer nos émissions et les réduire à zéro. 

L’impact pour les organisations est donc clair : réaliser et publier un bilan carbone qui prend en compte l’empreinte carbone de l’ensemble des activité directes et indirectes. Ce point de départ est essentiel pour permettre aux autorités de piloter la transition écologique, et ce, en contrôlant les performances extra-financières des entreprises et les moyens qu’elles mettent en place pour atteindre des objectifs durables. 

 

Les facteurs de transformation vers une transition écologique accélérée

Les discussions autour du changement climatique et des enjeux environnementaux se tiennent depuis plus d’un demi-siècle. Néanmoins, ces dernières années ont été marquées par un engouement de la société civile, des scientifiques, des médias et des gouvernements qui tous sont d’accord sur un constat évident : la nécessité urgente d’accélérer les initiatives pour trouver une solution à ce problème 

 

Parmi les raisons qui peuvent expliquer ce phénomène, on trouve : 

  • Un durcissement du cadre réglementaire puisque le calcul de l’empreinte carbone passe d’une démarche volontaire à obligatoire, ce qui implique que les entreprises doivent mesurer et divulguer leurs émissions de manière transparente. 
  • Une réorientation des capitaux vers des projets durables ce qui ouvre pléthores d’opportunités, car les investisseurs sont de plus en plus enclins à soutenir des initiatives respectueuses de l’environnement, favorisant ainsi le développement de solutions innovantes et durables. 
  • Des actionnaires exigeants qui réclament plus de transparence sur leur investissement, cherchant à connaître l’impact environnemental des entreprises dans lesquelles ils investissent. Cela pousse les entreprises à adopter des pratiques durables et à rendre compte de leurs performances environnementales.  
  • Un changement démographique qui se manifeste par des générations plus sensibles aux enjeux écologiques et qui ont accès aux responsabilités et aux richesses. Ces préoccupations environnementales influencent les décisions économiques et poussent les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement pour répondre à cette demande croissante. 

 

 

Comment piloter une transition écologique ? 

Afin de piloter cette transformation, les régulateurs ont besoin d’un cadre universel afin de normer les rapports nécessaires au pilotage de cette transformation.  

Les critères ESG (pour Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) sont trois des piliers fondamentaux, à intégrer dans la stratégie des acteurs économiques en vue d’atteindre des objectifs en matière de durabilité et d’éthique. 

  • Les critères environnementaux : englobe les mesures prises par une entreprise pour réduire son impact sur l’environnement, telles que la gestion des émissions de carbone, la préservation des ressources naturelles, la promotion des énergies renouvelables et la réduction des déchets. 
  • Les critères sociaux : concerne les actions entreprises par une entreprise pour gérer ses relations avec ses employés, les parties prenantes et la société dans son ensemble. Cela peut inclure des pratiques équitables en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la santé et la sécurité des employés, ainsi que des initiatives communautaires et philanthropiques. 
  • Les critères de gouvernance : se rapporte aux pratiques de gouvernance d’entreprise, à la transparence et à l’éthique des dirigeants et des administrateurs. Cela implique des structures de gouvernance solides, la gestion des risques, la lutte contre la corruption et la fraude, ainsi que la divulgation transparente des informations financières. 

Ces indicateurs environnementaux doivent être mesurés afin de permettre le pilotage et la réduction les émissions carbones. Pour ce faire, il existe un protocole permettant l’harmonisation des calculs et des unités de mesures que les acteurs peuvent mettre en place. Le principe étant de segmenter les émissions carbones générées par l’ensembles des activités de l’entreprise.  

 

digital sustainability

 

L’importance des données dans ce changement de paradigme 

Comme pour tout calcul, celui permettant de mesurer son empreinte carbone débute par la capture des données nécessaires. Par leur rôle central et indispensable dans cet exercice, les enjeux liées aux données sont ceux qu’ils conviennent d’adresser en priorité. Il serait donc judicieux de prendre le temps de comprendre ces enjeux : 

  • Intégrer des sources de données nouvelles est un exercice qui peut s’avérer complexe, et possiblement, source de détérioration de la qualité des données. Les raisons principales qui créé ce frein à lever sont liées à l’hétérogénéité des données à intégrer dans les calculs, de l’étendu du périmètre pour couvrir l’ensemble des activités ou d’automatisation des procédures d’alimentation et de calcul. 
  • Harmoniser le cadre réglementaire en alignant, d’une part, les standards, les taxonomies et autres nomenclatures, et d’autre part, en homologuant les méthodes de calcul, et ce, à travers les pays et les secteurs d’activité. 
  • Instaurer une gouvernance pérenne afin d’assurer un niveau de qualité des indicateurs produits et une amélioration des calculs permettant ainsi des prises de décision éclairées. 

 

Microsoft Sustainability Manager pour accompagner nos clients ? 

Il existe chez Microsoft une solution dédié à la gestion de la durabilité complète, intégrée et automatisée pour les organisations à toutes les étapes de leur parcours vers la durabilité. Il s’agit de Microsoft Sustainability Manager (MSM).  

Microsoft Sustainability Manager (MSM) est une solution développée par Microsoft qui vise à aider les entreprises à mesurer, suivre et gérer leur impact environnemental et leurs performances en matière de durabilité. 

MSM offre une plateforme qui permet aux organisations de collecter, consolider et analyser des données environnementales provenant de diverses sources. Cela inclut des données sur les émissions de carbone, la consommation d’énergie, la gestion des déchets, l’utilisation des ressources naturelles et d’autres aspects liés à la durabilité. 

Intégrant nativement des standards européen, cette solution extensible peut être intégrée à n’importe quel système d’entreprise et permet d’ingérer des données de différentes sources et d’avoir un modèle de données unique et dédié. La solution permet aussi d’automatiser la capture et les calculs de sorte à produire des indicateurs fiables et en quasi-temps réel. 

En sus de ses fonctions opérationnels, l’outil offre des fonctions aidant le pilotage puisqu’il est possible de définir des objectifs à un niveau fin et d’avoir des tableaux de bord dédiés au pilotage de la performance et de l’avancement en vue d’attendre les objectifs en matière de durabilité. 

 

En résumé, en utilisant Microsoft Sustainability Manager, les organisations peuvent définir des objectifs de durabilité, suivre leurs progrès, identifier les domaines nécessitant des améliorations et mettre en place des initiatives pour réduire leur impact environnemental. 

 

Pour aller plus loin…

Visionnez le replay de notre Webconférence sur le sujet « Data for Green : comment mesurer pour agir ? »

L’ESG Reporting permet aux entreprises de démontrer leur engagement envers des pratiques commerciales durables et responsables, et de répondre aux attentes croissantes des investisseurs, des clients et des parties prenantes.

Dans cette conférence en partenariat avec Le Monde Informatique, découvrez les meilleures pratiques en matière d’ESG Reporting et son intégration avec les principes de Data Ops. Nous mettons l’accent sur l’importance d’une collecte et d’une gestion efficaces des données pour garantir l’exactitude, la fiabilité et la comparabilité des informations ESG. Nous explorons également des défis rencontrés dans ce processus et des solutions innovantes pour les surmonter.

Consulter le replay de notre webconférence

 

 

SI vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ou si vous êtes intéressé par ce projet, n’hésitez pas à nous contacter !

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Mounir Kerri

Coup de projecteur sur les auteurs

Mounir Kerri

Mounir est Principal au sein de l’équipe Data & Analytics chez Hitachi Solutions France. Durant sa carrière dans les plus grands cabinets de conseil, il a occupé différents rôles autour des problématiques liées à la gouvernance, la gestion et la transformation des données. Mounir a notamment piloté des projets complexes et de grande envergure auprès des plus importantes institutions financières et entreprises du secteur de l'énergie dans les marchés européen et océanique. Depuis deux ans, Mounir s’est spécialisé dans la transformation durable des organisations, et plus particulièrement, dans les données dites ESG.