La pandémie a été un véritable accélérateur de tendance notamment dans le secteur du retail. Le commerce en ligne a accéléré les tendances et l’emploi des technologies à tel point que les marques n’ayant pas suivi le mouvement ont pris un retard considérable.
Depuis plus d’un an, le covid-19 bouleverse notre quotidien. La pandémie a été un véritable accélérateur de tendance notamment dans le secteur du retail. Le commerce en ligne a accéléré les tendances et l’emploi des technologies à tel point que les marques n’ayant pas suivi le mouvement ont pris un retard considérable.
L’économie circulaire la voie à suivre pour attirer et fidéliser ses consommateurs
D’après Kantar, entre septembre 2019 et septembre 2020, 29% des Français ont acheté des vêtements, des chaussures ou des accessoires d’occasion. Soit 10 points de plus qu’en 2018. Si Leboncoin ou Vinted sont des pionniers dans le domaine. La Redoute, Promod, et bien d’autres, veulent prendre part à ce marché estimé à 1 milliard d’euros. Cette percée de la seconde main se retrouve dans d’autres catégories comme les produits high-tech ou électronique. Back Market ou Recommerce voient chaque trimestre leurs ventes progresser.
Dans le monde du sport, Decathlon expérimente la revente de produits d’occasion, et aussi de location. Cette tendance va de pair avec la seconde main, les consommateurs n’ont plus besoin de posséder les articles. Le mode locatif leur offre plus de flexibilité sans pour autant surconsommer.
L’essor du magasin omnicanal
Selon Kantar, les ventes en ligne augmenteront 4 fois plus vite que les ventes physiques d’ici 2025. Dans le mix entre numérique et commerce physique, l’achat de produits en magasin et les livraisons à domicile devraient donc s’équilibrer dans les années à venir.
Même si l’omnicanal n’est pas nouveau, il est devenu d’une grande importance avec la pandémie mondiale. Les magasins qui avaient du retard dans leur transformation numérique ont été lourdement impactés durant le confinement. Sans vision en temps réel des stocks, il a été très compliqué voire impossible pour les retailers de proposer un service de « Click & Collect », par conséquent, bons nombres de magasins on du inévitablement fermer leur porte.
Et si, dans certains cas, les retailers ont su rapidement rebondir et proposer des services omnicanaux, ils ont été forcés à faire preuve d’agilité entre les canaux et être en capacité d’allouer les ressources selon les besoins tout en proposant un parcours client fluide.
L’émergence de magasins « phygitaux »
La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer les tendances dans le secteur du retail. Et parmi les mutations qui se sont accélérées figure la transformation du magasin. Avec la montée de l’e-commerce, les boutiques ont, elles aussi, un rôle à jouer pour satisfaire les clients web, en proposant également sur place des interactions numériques. Les équipes en magasin doivent d’ailleurs être formées à ces nouvelles pratiques, l’association du physique et du numérique ne consistant plus seulement à connecter un point de vente, mais bien de numériser ses services.
Il n’est plus question pour le consommateur de se demander s’il préfère aller en magasin ou commander en ligne : c’est l’attachement à l’enseigne qui prime. Les retailers doivent donc être présents sur les deux canaux qui sont complémentaires pour un parcours d’achat enrichi.
L’expérience client, la priorité numéro 1 pour les retailers
Face au fait que de nombreux magasins ont été contraints de fermer leur porte depuis plus d’un an, les retailers ont investi massivement dans les sites e-commerce.
Pour une marque, répondre aux attentes des clients des boutiques en ligne et physiques est désormais un levier puissant pour consolider ses ventes et maintenir ses activités. 69 % des consommateurs déclarent que la capacité des entreprises à leur fournir des services personnalisés a un impact positif sur leur fidélité.
Aujourd’hui, les clients veulent une expérience d’achat fluide, que ce soit en ligne ou en boutique. Pour répondre à toutes ces attentes, le plus important est de maîtriser les données et de devenir une entreprise data-driven.
La data et IA entrent dans les mœurs
De plus en plus exploitée, la data joue un rôle grandissant dans les campagnes marketing, notamment dans la façon dont les marques échangent avec leur clientèle à des fins de fidélisation. Elle permet ainsi aux retailers d’obtenir un targeting plus fin pour amener les clients en magasin grâce à une proposition de services, de produits ou d’expériences qui leur ressemblent. Déjà très utilisée, l’intelligence artificielle devrait elle aussi prendre de plus en plus d’ampleur. Les technologies permettent d’ores et déjà aux enseignes de réaliser des prévisions de vente, de calculer le meilleur assortiment produits en point de vente, de mieux prévoir ou piloter les stocks…
En Europe, le recours à des caméras intelligentes dans les rayons de fruits et légumes permet également d’identifier et de peser automatiquement les produits. Les systèmes de vidéosurveillance servent aussi à alimenter des algorithmes d’intelligence artificielle. Tout comme on étudie les clics sur un site web, il s’agit ici d’analyser les mouvements du visage et les gestes des consommateurs afin de mesurer l’impact d’un visuel, d’un packaging, ou d’une mise en avant de produits dans un rayon.
Les attentes des clients changent considérablement, faisant du retail un secteur en pleine évolution. Pour répondre aux nouvelles demandes de ces acheteurs augmentés, votre priorité numéro 1 est l’expérience client, analysée finement grâce à la data. L’étude Hitachi Solutions référence exemples, bonnes pratiques et témoignages d’experts pour vous donner l’impulsion.
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